Le recensement des sciences

Al Farabi

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 Al Farabi - Le recensement des sciences.
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Résumé

Telle est donc la manière dont toutes les sciences, depuis les mathemata (avec ses branches, et on pourrait y ajouter la logique dont la fonction est d'enseigner à l'homme la manière de rechercher la vérité et d'éviter la fausseté), à la physique, à la métaphysique, à la psychologie (et on pourrait y ajouter la physiologie qui intervient aussi dans la détermination des puissances de l'âme) à la politique (qui les totalise pour ainsi dire) se tiennent et s'ordonnent, selon un logique implacable, pour conduire l'homme vers sa fin ultime : "le bonheur suprême".
Il s'agit là d'une vraie philosophie des sciences qui les définit et les classe selon des critères déterminés (les principes de connaissance et les principes d'existence), qui leur assigne un commencement dans celles qui sont les plus abstraites et les plus faciles, un ordre précis qui est celui qui s'achemine des effets aux causes, ou des conséquences aux principes et "aux principes des principes", jusqu'à la cause première ou principe premier, et enfin qui leur fixe une fin ultime, savoir "le bonheur suprême" qui est le but de la vie humaine.
C'est cette philosophie, avons-nous dit, qui semble manquer à al-Ihsâ', qui apparaît comme un traité orphelin. Mais à vrai dire, elle ne lui manque qu'en apparence ; car l'ordre qu'il suit et qui va de la langue, à la logique, aux mathemata avec leurs branches, à la physique, à la métaphysique, à la politique et ses dépendances, ne fait que reproduire en pointillé et avec des vides ici ou là, l'ordre qui est explicité avec détail dans Tahsîl et que nous venons de restituer.

Caractéristiques

  • Date de parution
    15/09/2015
  • Editeur
  • ISBN
    979-10-225-0058-6
  • EAN
    9791022500586
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    224 pages
  • Poids
    0.4 Kg
  • Dimensions
    16,0 cm × 23,0 cm × 1,5 cm

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L'éditeur en parle

Cet ouvrage est inséparable du reste de l'oeuvre de l'auteur parce qu'il détermine la place qu'occupe la connaissance scientifique dans son système. En gros, al-Fârâbî pense que les hommes viennent au monde porteur d'un simple pouvoir de connaissance (en termes techniques, on dit : en puissance). Certains se contentent de ce pourvoir inné et des premières vérités qu'il leur procure ; vérités simples qui sont juste suffisantes pour la vie quotidienne.
Ils se limitent alors à ce qu'ils croient être des "biens", comme la richesse, ou les plaisirs, ou la domination d'autrui, etc. D'autres ne se contentent pas de ce niveau de culture et vont acquérir de plus en plus de savoir. Ils s'aperçoivent alors que ce ne sont là que des "faux biens" et se mettent à en rechercher d'autres qui sont de caractère plus spirituel. C'est sur ce chemin qu'ils rencontrent les sciences dont il est question dans ce traité.
NB/ Ce volume est le quatrième de l'ensemble des travaux consacrés par Amor Cherni à l'oeuvre d'al-Fârâbî : trois volumes ont déjà paru entre 2011 et 2012.

À propos de l'auteur

Biographie de Al Farabi

Abu Nasr Muhammad b. Tarkhan b. Awzalag al-Farabi est connu en Occident, au Moyen Age, sous les noms d'Avennasar et d'Alfarabius. Bien que turc, il est le deuxième en date des grands philosophes hellénisants musulmans de langue arabe, après al-Kindi et avant Avicenne, qui lui doit beaucoup. Il fut appelé le "deuxième maître", Aristote étant le premier. Né en Transoxiane, près de Farab, Farabi aurait, jeune encore, accompagné à Bagdad son père, chargé d'une importante fonction militaire.
Il aurait étudié la logique auprès du philosophe aristotélicien chrétien Abu Bishr Matta b. Yunus, et, lors d'un séjour à Harran, auprès du nestorien Yuhanna b. Khaylan, un tenant de l'école de philosophie alexandrine. A Bagdad également, il aurait étudié grammaire, mathématiques, musique et philosophie. Après un voyage en Egypte, il se fixa en 942 à Damas, à la cour du souverain hamdanide Sayf ad-dawla, shi'ite comme il l'était vraisemblablement lui-même, et qui hébergeait divers savants et hommes de lettres.
Il mourut vers l'âge de quatre-vingts ans, après avoir accompagné Sayf ad-dawla dans une expédition. Malgré son admiration pour l'aristotélisme et ses efforts pour l'assimiler, Farabi, comme tant d'autres alors, était imbu de néo-platonisme : son système reste assez proche de celui des Ihwan as-Safa'. Outre d'importants commentaires d'oeuvres du grand philosophe grec, Farabi a écrit sur la logique, la musique, la physique, la métaphysique et la politique.
Citons entre autres : "Le Recensement des sciences", "Synthèse des opinions des deux sages" (Platon et Aristote), "De l'intellect" (analyse néo-platonicienne de la conception d'Aristote), "Sur la métaphysique d'Aristote", "De l'Un et de l'unité", "Des opinions des habitants de la Cité vertueuse", "La Politique", "De l'obtention du bonheur".

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