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Le Secret secret réunit trois séquences de poèmes : celle qui donne son titre au recueil, suivie des Armes découvertes et de La Branche cachée. Chacune s'applique à cet exercice de la reconnaissance du monde dans le langage (et du langage dans le monde) qui fonde la poésie de Laurent Albarracin. On est paradoxalement aussi proche dans ces pages de la poésie ancestrale que d'une modernité "littérale" qui aurait renoué avec le culte de l'image chère au surréalisme - quelque part entre les tautologies grammaticales de Christophe Tarkos et le système analogique de Malcom de Chazal...
Même si l'énigme se noue toujours dans la limpidité, la transparence des mots : L'éclair s'attable dans un éclair. La roue est une meule légère qui réussit l'absolue farine de ne rien broyer.