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"Avec Mathilde, jamais une balle plus haute que l'autre, du travail propre et sans bavures. Ce soir est une exception. Une fantaisie. Elle aurait pu agir de plus loin, faire moins de dégâts, et ne tirer qu'une seule balle, bien sûr". Dans ce réjouissant jeu de massacre où l'on tue tous les affreux, l'auteur use avec brio de sa plume caustique. Avec cette oeuvre de jeunesse, il fait cadeau à ses lecteurs d'un roman noir et subversif qui marque ses adieux au genre.
Dialogues cinglants, portraits saisissants, scénario impitoyable : du pur Pierre Lemaitre.
Le nouveau coup de cœur du monde entier
Pierre Lemaitre fut pour moi une révélation, chacun de ses romans policier affirmant toujours plus son talent pour l'intrigue sombre et maligne.
Le Serpent Majuscule, lettre d'adieu au genre, vient mettre la dernière " pierre" (lol) à l'édifice qu'est l'œuvre noire de Monsieur Lemaitre, Maitre du polar.
Une mémé tueuse à gages qui n'en fait qu'à sa tête, un policier rusé qui ne paie pas de mine, un vieux préfet grabataire/Alzheimer/solitaire, vous avez là le cocktail parfait pour un polar qui se dévore d'une traite. Si on est loin des scènes horribles de la saga Verhoeven, le Serpent Majuscule nous apporte son lot de sensations fortes, dû certainement au syndrome "game of throne" qu'on retrouve au gré des pages (vous comprendrez en lisant).
Le plus fort dans tout ça c'est qu'à chaque fois qu'on trouve un clin d'œil (à Mamie Luger entre autre) on s'aperçoit que P. Lemaitre y avait pensé avant; normal Le Serpent Majuscule est son premier manuscrit, resté dans un tiroir depuis 1985!
ah la la, quel coup de maitre le nouveau Pierre Lemaitre !!!