Marivaux avoue qu'il aime à " passer sa vie à examiner les hommes et à s'amuser [des] réflexions " qui lui viennent. Dans les feuilles volantes du...
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Marivaux avoue qu'il aime à " passer sa vie à examiner les hommes et à s'amuser [des] réflexions " qui lui viennent. Dans les feuilles volantes du Spectateur français, journal à la publication irrégulière qu'il lance en 1721, il livre des chroniques alertes sur la vie parisienne. Avec une légèreté de ton et une désinvolture de style, il ravive l'art du portrait : repoussant la caricature, il entend faire " le portrait de l'esprit humain dans sa figure naturelle ".