Le syndicat des travailleurs corses

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Pierre Poggioli - Le syndicat des travailleurs corses.
Dans les années 1970, alors que se développe un mouvement de contestation dans l’île et que le problème corse occupe la une de l’actualité, les... Lire la suite
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Résumé

Dans les années 1970, alors que se développe un mouvement de contestation dans l’île et que le problème corse occupe la une de l’actualité, les salariés corses décident de lutter quotidiennement pour l’amélioration de leurs conditions de travail et de leurs salaires. Regroupés au départ dans des syndicats dits traditionnels, ils s’inscrivent dans des schémas de lutte et de réflexion découlant des analyses et des actions de mobilisation impulsées à l’échelon national français.
Avec la montée en puissance de la contestation en Corse, suite au développement notamment de la lutte armée clandestine, des adhérents corses de ces syndicats traditionnels impulsent la prise en compte par ceux-ci de revendications spécifiques. Ils tentent de les mobiliser autour des thèmes des conditions de travail et d’emplois propres à la Corse, en tirant leurs analyses et leurs prises de position d’une approche spécifique de la situation économique et sociale, la Corse n’étant pas pour eux l’Île-de-France ou la Lozère.
C’est ainsi que ces pionniers entraînant à leur suite de nombreux militants autonomistes puis nationalistes, investissent dans un premier temps les syndicats dits traditionnels, surtout la CFDT. Ces militants vont faire évoluer les structures régionales de ces formations syndicales, et les amener à prendre alors des positions beaucoup plus « politiques » tenant compte de l’élargissement des idées autonomistes puis nationalistes au sein des différentes couches sociales de la société corse.
Au début des années 80, cette stratégie de « l’entrisme » va cependant connaître ses limites et le mouvement nationaliste en pleine ascension va en tirer les enseignements. A l’initiative du FLNC, Front de libération Nationale de la Corse, est alors élaborée la stratégie des contre-pouvoirs politiques économiques, sociaux, culturels, associatifs et syndicaux. C’est la fin de la politique de « l’entrisme » syndical prôné et encouragé jusqu’alors, et la mise en chantier de la création d’une structure syndicale spécifique de défense des salariés corses.
Le 1er mai 1981 est officialisé le STC, « Syndicatu di Travagliadori Corsi », prenant la suite des premiers «  Associi Naziunalisti » crées durant les mois précédents et coordonnées au sein de la « Cuncolta di l’Associi Naziunalisti ». Au fil des années et des luttes sociales le nouveau syndicat va confirmer une progression constante dans tous les secteurs d’activité de la société corse. Arrivé en tête aux élections prud’homales en décembre 2002 il devient officiellement le premier syndicat de Corse, confirmant sa place prépondérante dans le paysage social de l’île.
C’est toute l’histoire de ce syndicat, « spécifique et identitaire », depuis sa création, son développement et sa consécration aujourd’hui que l’auteur a choisi de traiter ici.

Caractéristiques

  • Date de parution
    01/09/2012
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-35416-009-8
  • EAN
    9782354160098
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    1 pages
  • Poids
    0.49 Kg
  • Dimensions
    15,0 cm × 21,0 cm × 2,4 cm

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