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La poésie contemporaine bannit la rime et persévère. L'alexandrin, Sa Majesté surannée, sent le français moisi et le vouvoiement. Le haïku, cette simple poignée de mots, est déjà trop japonais. Au diable les corsets (strophe, rythme, scansion), adieu les histoires (surtout si elles n'ont aucune prétention). Place aux sonorités libres qui disent l'éphémère, ondulent comme un rêve et font vibrer le chaos de l'inconscient.
Et si nous prenions la modernité à contrepied ? Retour à la rime, et proposons-la survitaminée, enrichie jusqu'à saturation. Usons et abusons de ce bon vieil alexandrin - et que Pasiphaé nous pardonne. Racontons quelques anecdotes sans hauteur, tutoyons la farce. Il y aura bien un éditeur pour partager ce mauvais goût siliconé.