Le trompe-l'oeil, de 1520 à nos jours

Les peintures Trompe-l'oeil (1665) de Cornelis Norbert Gysbrechts (1630-c.1675) et Traité de paix définitif entre la France et l'Espagne (1801) de Laurent Dabos (1761-1835) témoignent respectivement des goûts de Jules Marmottan (1829-1883) et Paul Marmottan (1856-1932) pour le trompe-l'oeil puisqu'elles ont été léguées à l'Académie des beaux-arts. Le trompe-l'oeil joue avec le regard du spectateur et constitue un clin d'oeil aux pièges que nous tendent nos propres perceptions.
Si certains thèmes du trompe-l'oeil sont connus, comme les vanités, les trophées de chasse, les porte-lettres ou les grisailles, d'autres aspects seront abordés dans notre projet d'exposition : les déclinaisons décoratives (meubles et faïences), ou encore la portée politique à l'époque révolutionnaire jusqu'aux versions modernes et contemporaines de ce genre. L'exposition présentera plus de soixante-dix oeuvres, parcourant les différentes formes de trompe-l'oeil.
Le trompe-l'oeil architectural sera évoqué par des photographies du fonds Claude Monet (Mantegna, Chambre des époux, etc.). L'exposition rassemblera des oeuvres de collections publiques et privées témoignant entre autres des productions des écoles septentrionales, française et américaine et couvrira de manière significative la chronologie allant du XVIe au XXIe siècle.