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Disposant d'abondantes ressources naturelles, d'une économie diversifiée et d'excellentes infrastructures, le Zimbabwe (ex-Rhodésie) se distingue de la plupart de ses voisins d'Afrique Centrale et Australe par sa stabilité politique et par sa relative prospérité. Ce pays est toutefois handicapé par une croissance démographique élevée et surtout un enclavement géographique aggravé par des relations souvent difficiles avec l'Afrique du Sud.
L'orientation marxiste-léniniste du gouvernement laissait augurer un repli du pays sur lui-même après son accession à l'indépendance en 1980. Or, les autorités ont su faire d'importantes concessions au système capitaliste et mener avec succès une politique de réconciliation avec une communauté blanche dont les 120 000 membres (sur 280 000 avant l'indépendance) contrôlent encore largement l'économie du pays.
Depuis 1985, le Zimbabwe a réalisé - seul et c'est un des rares exemples africains - un effort drastique d'ajustement économique et financier alors qu'il se trouvait face à des choix délicats (un héritage économique difficile à gérer après 15 ans d'indépendance unilatérale de la Rhodésie et une guerre de libération de 1975 à 1979). Ainsi, grâce au développement de son économie, le Zimbabwe peut revendiquer un rôle de premier plan dans la sous-région (SADCC et zone d'échanges préférentiels de l'Afrique Australe et de l'Est).