Mika Waltari était jalousé par les historiens de son temps. Car, non content de transmettre l'Histoire, il la rendait plus vivante que jamais. Le souffle épique qui transparaît de ses romans reste gravé ad vitam eternam dans le cœur et la mémoire de ses lecteurs. Et Les Amants de Byzance (nous lui préfèrerons son titre original, Johannes Angelos, Jean l'Ange) est un de ceux-là; un roman historique de la plus belle eau. Véritable tragédie Shakespearienne, il nous raconte les six derniers mois de Constantinople avant sa destruction totale par l'armée Turque, à travers les yeux de deux
amants qui viennent à peine de se connaître. Dès lors, nous le savons, cet amour est impossible et le dénouement n'en sera que plus dramatique. Et c'est cette fatalité que Mika Waltari parvient à retranscrire si intensément, si magnifiquement, et ce grâce à une écriture frôlant la perfection. Si les historiens sont jaloux, nous, nous sommes des lecteurs comblés.
LES AMANTS DE BYZANCE
Mika Waltari était jalousé par les historiens de son temps. Car, non content de transmettre l'Histoire, il la rendait plus vivante que jamais. Le souffle épique qui transparaît de ses romans reste gravé ad vitam eternam dans le cœur et la mémoire de ses lecteurs. Et Les Amants de Byzance (nous lui préfèrerons son titre original, Johannes Angelos, Jean l'Ange) est un de ceux-là; un roman historique de la plus belle eau. Véritable tragédie Shakespearienne, il nous raconte les six derniers mois de Constantinople avant sa destruction totale par l'armée Turque, à travers les yeux de deux amants qui viennent à peine de se connaître. Dès lors, nous le savons, cet amour est impossible et le dénouement n'en sera que plus dramatique. Et c'est cette fatalité que Mika Waltari parvient à retranscrire si intensément, si magnifiquement, et ce grâce à une écriture frôlant la perfection. Si les historiens sont jaloux, nous, nous sommes des lecteurs comblés.