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De quoi est-il été question dans cet ouvrage ? De l'interrogation religieuse, qu'il s'agit de rétablir dans ses droits, dans son urgence et dans sa nécessité, et de la question de l'athéisme qui lui oppose une fin de non-recevoir. Presque toutes les approches qui ont pris les religions pour objet d'examen, sociologie, politique, systèmes idéologiques, ont eu pour préoccupation de les réduire à une perspective où la spiritualité était absente.
Or leur grille d'analyse leur fait manquer la spécificité du religieux, car chaque religion réalise une forme particulière de spiritualité, tout en partageant un ancrage spirituel, c'est-à-dire une dynamique qui relie les contenus de pensée à la vie de celui qui les exprime. L'auteur a voulu réagir contre cette tendance. L'ancrage spirituel ne signifie pas qu'on sorte de la rationalité mais il implique un régime de sens spécifique.
L'auteur propose donc en première partie une étude critique des divers athéismes. Dans la deuxième partie, il soumet le christianisme au risque de l'interrogation plutôt que de l'interprétation. Il examine la supposition qu'une interrogation religieuse est, en droit, possible logiquement, textuellement et transcendantalement. Dans la troisième partie, constatant que les discussions incessantes autour des binômes contrastés : foi-savoir, philosophie-religion, raison-Révélation, ont plutôt durci les positions il entreprend de revoir leurs présupposés par une médiation interrogative.
Son objectif ? Encourager un nouveau type de théologien et de philosophe, en partenaires naturels de dialogue sur la foi.