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Combien de fois a-t-on perçu le livre ouvert, une peinture - ainsi La Joconde, gracieuse énigme scellant un vertigineux savoir - ou l'écran comme le seuil d'une révélation capitale dès lors que susceptible de modifier le chemin existentiel ? La réponse que l'oeuvre pourrait apporter, bien que se dérobant à nous, laisse fugitivement place à la présence d'un indicible "ailleurs". L'artiste avait-il conscience que sen talent frôlait un continent inconnu mais combien redoutable en regard de l'humaine condition ? Fissurant le tangible, ces lectures, mouvements d'images ou ressentis esthétiques font parfois transparaître la probabilité d'un mystérieux "Centre suprême", synonyme d'Age d'Or, lieu "polaire" duquel, dit René Guénon, est issue la notion de "Tradition primordiale"...
"Primordiale" car conséquente à l'aurore d'un cycle et à l'essentialité des signifiances que cela suppose. Certains créateurs au talent des plus affirmés seront donc, parfois, en résonance avec cette primordialité, même fragmentairement perçue. Telle est la réponse à l'émerveillement que procure une oeuvre. Et ce, tandis que, subvertissant la gouvernance des peuples, d'occultes organismes, assujettis à l'Hubris titanique (tant honnie par les sages de jadis), s'efforcent d'anéantir ce qui pourrait susciter l'adhésion aux vérités inhérentes à l'origine.
A travers des auteurs aussi connus que Chrétien de Troyes, E. A. Poe, Alain-Fournier, Gustav Meyrink, H. R Lovecraft, William Sloane, J. R. R. Tolkien et des cinéastes (Stanley Kubrick et Georges Lucas en tête), l'auteur montre que le message de la Tradition primordiale demeure secrètement présent.