Voici un roman d'une rare puissance.
D'une écriture fluide, Simon Ings dresse tout doucement la toile de sa monumentale et ambitieuse tragédie. Celle du 20ème siècle, en somme.
A travers le destin (ou comme l'écrit si bien l'auteur, "l'inverse du destin") d'une dizaine de personnages, tous liés les uns aux autres de différentes manières, inconsciemment ou non, Les Cartes du Monde nous conte notre histoire (celle de ces 70 dernières années) et nous fait voyager de par le monde (comme le suggère le titre).
Il s'agit d'un opéra flamboyant, sombre et triste, violent et ironique,
crépusculaire aussi, dont on ne peut sortir indemne, et ce malgré quelques maladresses que l'on pardonnera volontiers.
On peut songer parfois à Habitus de James Flint, mais ce qui fait le sel de ce curieux roman est qu'il est tout simplement incomparable.
Les cartes du monde
Voici un roman d'une rare puissance.
D'une écriture fluide, Simon Ings dresse tout doucement la toile de sa monumentale et ambitieuse tragédie. Celle du 20ème siècle, en somme.
A travers le destin (ou comme l'écrit si bien l'auteur, "l'inverse du destin") d'une dizaine de personnages, tous liés les uns aux autres de différentes manières, inconsciemment ou non, Les Cartes du Monde nous conte notre histoire (celle de ces 70 dernières années) et nous fait voyager de par le monde (comme le suggère le titre).
Il s'agit d'un opéra flamboyant, sombre et triste, violent et ironique, crépusculaire aussi, dont on ne peut sortir indemne, et ce malgré quelques maladresses que l'on pardonnera volontiers.
On peut songer parfois à Habitus de James Flint, mais ce qui fait le sel de ce curieux roman est qu'il est tout simplement incomparable.