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" Comme la plupart des gens qui font plus attention à eux-mêmes qu'aux autres, Gerardo Varcel n'était pas très physionomiste. Lorsque, le jeudi précédent, il avait lui-même signé la lettre de licenciement de Roberto Mendia, c'est le visage d'un autre qu'il avait en tête.
Faut-il être distrait.
Subitement, Varcel saisit sa méprise : cet homme inconsolable qui l'empêchait de lire tranquillement son journal, était Roberto Mendia, le responsable informatique du Service Production.
Varcel l'avait toujours confondu avec Alberto Mendez, patron du Service Après-Vente.
Roberto Mendia, Alberto Mendez : on n'a pas idée d'embaucher deux personnes avec le même nom, ou presque. Quand on était venu lui demander la tête de Roberto Mendia, Varcel avait pensé à Mendez et s'était empressé d'accepter : Alberto Mendez était un proche de son adjoint détesté. Une trop belle occasion.
Forcément, il avait dû être surpris, Roberto.
"