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Lorsque j'avais poussé la porte du salon du premier étage, mon souffle avait marqué un arrêt. Il était bleu, bleu comme le sien. Bleu comme son salon en lanterne de Verrières. A vingt ans, la narratrice avait fait de Louise de Vilmorin son amie. Une amie de littérature, presqu'un modèle. Des années plus tard, à l'heure de choisir la maison du nouveau départ, la fantasque Louise se rappelle à elle et lui envoie un signe.
Les Douces Choses sont une partition à deux voix, où résonne avec ferveur l'attachement aux maisons de famille, où la magie perdue de l'enfance, les amours blessées et le trop-plein de mélancolie se répondent de façon troublante. Et l'on découvre deux femmes qui, loin l'une de l'autre, finissent par se retrouver dans ce qui fait l'essentiel d'une vie : la fidélité à soi-même.