Anthony Passeron nous partage un moment de l'histoire de sa famille : le décès de son oncle Désiré, mort du Sida. Donc nous suivons à la fois l'arrivée de cette maladie en France et les recherches sur le Sida, mais également le bouleversement dans la famille.
Un roman poignant !!!

Un grand coup de cœur pour ce texte fort et poignant qui ne pourra laisser personne indifférents. Anthony Passeron aborde un sujet dur et sombre d'une langue poétique comme le montre son titre qui fait référence aux jeunes que l'on trouvait évanouis dans les rues lors de l'essor de l'usage de l'heroine en France dans les années 80/90. L'auteur nous parle de l'apparation en France de l'apidemie du Sida par le prisme d'une famille que cette maladie inconnue va détruire petit à petit. C'est un roman familial, un roman de société, un roman marquant et d'une beauté rare.

Anthony Passeron rembobine son histoire familiale et part enquêter sur cet oncle, victime du SIDA et dont le souvenir dans la famille n’est que douleur.

Personne dans la famille de l'auteur n'ose évoquer, ou alors à demi-mot, cet oncle solaire mais tombé dans le piège de la drogue et encore moins la victime collatérale que fut sa petite cousine Emilie.

Porté par une écriture sobre, l’auteur alterne les chapitres sur les années SIDA, les recherches et avancées médicales et d'autres chapitres sur la tragédie vécue par sa famille, avec ses mots, bouleversants.
Un livre fort, émouvant.
Un grand coup de cœur.

L'auteur s'attache ici à décrire l'histoire de sa famille sur trois générations à travers le prisme d'une maladie alors inconnue: le sida.
En alternant les chapitres sur son oncle Désiré et les conséquences de sa maladie sur sa famille et ceux consacrés aux découvertes scientifiques sur le sida, Anthony Passeron décrit le décalage énorme entre la propagation rapide de ce virus et la lenteur des recherches.
Un roman bouleversant qui rend hommage aux victimes de cette terrible maladie.