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De tous les fayards que j'ai vus / L'un m'est cher entre les aimés : Quand on prend le chemin qui va / Des Salles de Saint-Martin / Jusqu'au Mazel par la gorge. Je suis passé sous son ombrage / Avec mon père, avec mon fils, / Qui ne sont plus ; avec ma fille / Et mon épouse encore l'été dernier. Et j'associe ce grand fayard / A celui qu'évoque Virgile / Dans sa cinquième Bucolique : Les vers qu'un jour j'avais gravés / Dans le vert du bois de fayard / En y mêlant aussi mon chant, Je m'en vais en faire l'épreuve.
Il faut bien qu'un arbre nous dise / Si nos paroles peuvent aller / Comme un oiseau entre ses feuilles /Ou la mousse entre ses racines.