Catherine amie, ma sœur, Un jour de détresse, tu m'as dis : "Peins !" Un soir de déstabilisation, je t'ai dit : "Ponds !" PIN-PON PIN-PON. Le secours...
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Résumé
Catherine amie, ma sœur, Un jour de détresse, tu m'as dis : "Peins !" Un soir de déstabilisation, je t'ai dit : "Ponds !" PIN-PON PIN-PON. Le secours est venu par le travail.
La grande Virginia a écrit : La Traversée des
apparences ; toi, c'est plutôt "l'apparence de la traversée". Tu as fendu la vague, balancé ta vie au soleil. Magnifiquement. (Michael Lonsdale)
"Que viennent donc tous les amants. Je reconnais celui que j'aime aux forces extrêmes
surgies, aux forces jubilantes, claires et sombres qui se sont soudain levées à sa rencontre, qui se sont jointes en moi, m'ayant parcourue et blessée de part en part, proclamant dès lors leur jeune vigueur, leurs ordres neufs. Voici qu'un homme est apparu. Il se tient à l'écart, il
attend, il se tait, distinct parmi tous les autres qui sont des inconnus. Cet homme n'est pas un inconnu, non. C'est un étranger. C'est déjà un étranger que je porte en moi. On dirait qu'il apporte avec lui le silence." (extrait)
"Ce voyage est une urgence", prévient Catherine Binet, compagne de Georges Perec qui vient de mourir. Elle embarque sur un cargo, Le Morne rouge, qui est le nom de la poésie, le nom d'un voyage, de l'énigme et de ce mot magnifique : l'horizon. (Préface d'Alain Prique)