Dans la littérature juridique, on pose très souvent la question du statut de l'embryon/foetus humain en se demandant si, d'un point de vue prescriptif,...
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Résumé
Dans la littérature juridique, on pose très souvent la question du statut de l'embryon/foetus humain en se demandant si, d'un point de vue prescriptif, ce dernier doit être considéré en droit comme une personne ou comme une chose. Or, plutôt que de proposer une réponse à cette question prescriptive, le présent ouvrage adopte un point de vue descriptif et axiologiquement neutre. Son objet consiste à examiner les fondements éthiques des discours juridiques personnificateurs et réificateurs que les divers acteurs juridiques articulent lorsqu'ils débattent de la nature juridique de la vie humaine anténatale. Il s'agit ici d'élucider la structure de ces discours, ainsi que la mise à nu de leurs présupposés. Toute la difficulté vient du fait que l'origine des désaccords sur le statut juridique de la vie anténatale repose sur l'ambiguïté fondamentale des modes d'attribution de valeur à la vie humaine.