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Le développement de l'intelligence dite artificielle, de la robotique, et le projet transhumaniste appellent à s'interroger à de nouveau frais sur la consistance de la différence que nous faisons habituellement entre le vivant et l'inerte. Après La corporéité entre Orient et Occident. Théories et pratiques du corps, ostéopathie, qi gong, calligraphie, méditation (2019) centré sur le sens de notre incarnation, et L'esthétique environnementale entre Orient et Occident (2022), les contributions de ce volume commencent par revenir sur notre relation à la nature et, de ce fait, à la signification de notre incarnation y compris en confrontant le projet transhumaniste à la conception du corps propre à Tchouangtseu.
Les contributions suivantes interrogent la possible " vitalité " des pierres, des choses ou de la mer, comme - par exemple dans La magie du rangement de Marie Kondo - notre relation à celles-ci, et, pour finir, la forme d'animisme défendue par certains contemporains comme la dissolution des différences dans le cadre de la conception taoïste pour laquelle les frontières entre les différents genres d'êtres s'estompent dès lors que chacun d'eux est toujours susceptible de se métamorphoser en un autre.