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Saint-Josse. La plus petite des communes de la métropole bruxelloise est aussi la plus densément peuplée. Cent vingt-deux nationalités y vivent au coude à coude, un pic de chaleur sur l'axe tracé qui va de Liège à Ostende. Aux portes de cette cité populeuse et commerçante, s'échelonnent, assiégés par la métropole, trois paisibles squares plantés de parcs et de statues, élégants témoins des quartiers patriciens de la fin du dix-neuvième siècle.
Au-delà, les immeubles imposants du Conseil et de la Commission de l'union européenne. C'est dans le plus intime et le plus verdoyant de ces squares, refuge accueillant pour les uns, en butte au laisser-aller des autres, à quelques mètres du bassin poissonneux où s'ébattent au milieu des promeneurs quantité d'oiseaux sauvages, qu'est découverte, un matin d'été, suspendue à une branche basse, la jambe amputée d'une femme comme un énième déchet abandonné.
Un récit de fiction, écrit dans les plis de l'enquête.