Les Granvelle et l'Italie au XVIe siècle - Le mécénat d'une famille - Grand Format

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Résumé

En octobre 1992, à Besançon, un Colloque international organisé par la Section d'italien de l'université de Franche-Comté, en collaboration avec la Bibliothèque municipale et le musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de la ville, a été consacré aux Granvelle. Pourquoi ce colloque sur les Granvelle à Besançon ? Parce que l'histoire de cette famille est inscrite dans les murs de la ville, que les musées, les archives et les bibliothèques sont riches des vestiges d'un passé illustre.
Mais parler des Granvelle invite aussi à sortir de l'enceinte de la ville de Besançon et à retracer le rôle fondamental qu'ils ont joué dans l'histoire européenne du XVIe siècle. Une Europe qui gravitait autour de Charles Quint et de Philippe II, et qui avait pour théâtre les Pays-Bas, l'Espagne, la France, les Etats germaniques et, naturellement, l'Italie, pays de mirages au sein de ce très vaste empire.
Nicolas Perrenot de Granvelle, puis son fils le cardinal Antoine, ont été les piliers de la politique de la famille des Habsbourg. Nicolas Perrenot de Granvelle naît en 1485 à Ornans, en Franche-Comté. En 1522, il entre au Conseil privé de Charles Quint. Nommé Premier ministre, puis garde des Sceaux des royaumes de Naples et de Sicile, il dirige les affaires des Pays-Bas, de Bourgogne et des pays germaniques.
Sans doute partagea-t-il avec Charles Quint le goût pour la peinture vénitienne et, en particulier, pour le Titien qu'il rencontra à Augsbourg vers la fin de sa vie. C'est dans cette conjoncture qu'il faut situer le portrait de Nicolas Perrenot de Granvelle, peint par le Titien (Besançon, palais Granvelle). C'est aussi grâce à son rôle auprès de l'Empereur que le patrimoine de Nicolas s'enrichit du célèbre tableau de Bronzino, la Déploration sur le Christ mort, offert par Cosme de Médicis (Besançon, musée des Beaux-Arts et d'Archéologie).
Mais c'est probablement le hasard qui a fait de Nicolas un collectionneur d'art italien. C'est son fils Antoine, amateur raffiné de l'art italien, le véritable collectionneur. Si la collection de livres de Nicolas est aujourd'hui mal connue, on possède en revanche de nombreux renseignements sur celle du cardinal, qui fut un grand bibliophile de la Renaissance. Grâce à sa correspondance, ses goûts littéraires et la façon dont il se procurait les livres, manuscrits et imprimés, ainsi que les oeuvres d'art, sont connus.
Les études du présent volume - dont les auteurs sont universitaires, conservateurs de musées et de bibliothèques -, enrichies de très nombreuses illustrations et s'appuyant souvent sur des documents inédits, veulent être une contribution à la connaissance de ce patrimoine exceptionnel rassemblé par les Granvelle. D'abondants index (des noms, des lieux et des oeuvres) sont proposés. Ces Actes ont été réunis par Jacqueline Brunet, italianiste, professeur à l'université de Franche-Comté (Besançon) et par Gennaro Toscano, historien d'art, martre de conférences à l'université de Lille III et chargé de cours à l'Ecole du Louvre.

Caractéristiques

  • Date de parution
    24/05/1996
  • Editeur
  • ISBN
    2-87823-072-8
  • EAN
    9782878230727
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    251 pages
  • Poids
    0.3 Kg
  • Dimensions
    16,0 cm × 24,0 cm × 1,0 cm

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