Ce que l'homme possède de plus profond c'est sa peau déclarait en forme de boutade Paul Valery. C'est cette " profondeur " paradoxale dont Les Imaginaires...
Lire la suite
Livré chez vous entre le 9 novembre et le 13 novembre
En magasin
Résumé
Ce que l'homme possède de plus profond c'est sa peau déclarait en forme de boutade Paul Valery. C'est cette " profondeur " paradoxale dont Les Imaginaires du corps, réflexion collective menée sous la direction de Claude Fintz, tentent de décliner les différents aspects en analysant comment le corps peut être saisi c'est-à-dire en dernier ressort " imagé " ou mieux encore imaginé, en une multiplicité souvent contradictoire. En effet quel rapport peut-il exister entre ces différents corps : corps mis en mots des poètes, corps sommés de devenir eux-mêmes œuvre d'art des danseurs et des athlètes, corps souffrants et médicalisés que prennent en charge les travailleurs sociaux ? Le corps dans son ambiguïté se présente comme un paradoxe irritant pour la pensée toujours en surplus de sens, ailleurs, autrement alors même qu'il est intimement vécu comme un. Là se situe pour chacun de nous le sens ultime, le point par où le questionnement sur l'humain s'enracine, questionnement que les bouleversements apportés par la technique et les nouvelles biologies rendent encore plus pressant.
Sommaire
DU CORPS A L'ECRIT
Le corps du délit : Furetière contre l'Académie française
La représentation du corps dans la poésie du XVIe siècle
Quand lire à corps perdu devient le corps du délit - corps et lecture au XVIIe
LE CORPS COMMUNIQUANT - COMMUNIQUE
L'imaginaire du corps chez Barrès
Céline : le corps comme art poétique
Corps et deuil dans Pompes funèbres de Jean Genet
Corps et spiritualité dans la poésie moderne
Le corps à l'œuvre chez le dernier Artaud
L'inscription textuelle du corps dans la poésie du XXe
Le corps-acteur ou les inépuisables paradoxes sur le comédien