On dit qu'un margat est une mouette
Comme toutes les mouettes
Qui virevoltent et piaillent
Autour du chalutier traçant son sillon blanc
On dit...
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On dit qu'un margat est une mouette
Comme toutes les mouettes
Qui virevoltent et piaillent
Autour du chalutier traçant son sillon blanc
On dit aussi à Boulogne qu'un margat
C'est un gosse, un gamin, une gamine
Qui virevolte et piaille
Dans toutes les rues de tous les quartiers,
Sur les trottoirs, à l'école, sur les quais à bateaux
Des margats de Capécure
Longtemps après se retrouvant
Evoquant aussi ceux qui sont déjà partis
Se sont souvenus
Avant que ne s'efface
Ce temps des margats
Qui fut leur temps
Et de leurs mémoires ont émergé
Ces quelques familières, et rudes
Et belles, et tendres images
Comme le haut du rocher
Sans cesse couvert,
Et découvert par le flot,
Le flot de la vie.