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" Je sais l'instant précis où je commençai réellement de vivre. Ce fut un soir d'octobre - je venais d'avoir treize ans - lorsque mon père entra dans la cuisine et, d'une voix que je ne lui connaissais pas, me dit brusquement : Viens ! ". Ainsi débute le récit romanesque de Jean Busson, qui s'inscrit dans la lignée des oeuvres célèbres chantant les grandes chasses, telles La dernière harde de Maurice Genevoix, et La grande meute de Paul Vialar.
Un récit envoûtant, véritable hymne à la forêt ; une prenante évocation de la vie secrète des halliers et des futaies ; un regard pénétrant sur ces hommes et ces femmes, gens de vénerie, que dévore la passion des laisser-courre ; mais aussi ces murmures, ces sensations, ces inquiétudes qu'exprime le jeune narrateur et qui font penser au Grand Meaulnes. Tout cela rythmé par les échos des trompes et les abois de la meute.