Au chant fiévreux du poète amoraliste, le philosophe peut opposer une fin de non-recevoir : il peut montrer l'inconsistance éthique, l'absurdité politique...
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Résumé
Au chant fiévreux du poète amoraliste, le philosophe peut opposer une fin de non-recevoir : il peut montrer l'inconsistance éthique, l'absurdité politique d'une pensée de la loi comme obstacle aie désir. Mais est-ce là réellement entendre le cri de départ ? L'amoralisme, dans son sens le plus large, serait peut-être une interrogation pressante qu'il s'agit de savoir entendre plus qu'une doctrine à réfuter. Ses limites seraient alors moins la marque de l'erreur que l'indigence propre à l'interrogation. Saint Augustin et Kierkegaard nous invitent à explorer les enjeux existentiels de la loi, mais aussi à faire face à cette étrange aspiration à un " au-delà " de l'éthique, à une transgression habitée.