Dans ce rapport, la Cour dresse un bilan des interventions publiques en faveur des personnes sans domicile, en particulier celles concernant la prise...
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Dans ce rapport, la Cour dresse un bilan des interventions publiques en faveur des personnes sans domicile, en particulier celles concernant la prise en charge des intéressés.
Si elle a d'abord constaté la force de l'engagement des acteurs, tant publics qu'associatifs et l'existence d'initiatives innovantes, elle souligne que l'Etat pilote de façon trop séparée les différentes actions relevant de sa propre compétence ; celui-ci ne dispose pas d'outils adaptés, notamment en matière de collecte d'informations et de formule de coopération, qui rendraient plus efficace sa collaboration avec les autres acteurs, notamment les collectivités territoriales.
Quant à l'hébergement d'urgence, il est trop souvent saturé, ce qui ne permet pas de répondre efficacement et d'apporter une aide personnalisée aux personnes se trouvant dans une situation d'urgence véritable. Ce constat révèle en même temps la difficulté à trouver et à mettre en œuvre des solutions adaptées à leur situation personnelle.
L'objectif est de leur permettre, notamment, d'accéder à un logement et de s'y maintenir durablement. Ceci suppose la mise en œuvre de procédures spécifiques dont l'efficacité dépend largement d'une volonté forte de tous les acteurs. Mais pour la plupart d'entre elles, ces personnes ont avant tout besoin d'un accueil attentif et d'un accompagnement personnel qui peuvent les aider à entrer dans un parcours d'insertion.
Sommaire
LES SITUATIONS DE GRANDE EXCLUSION : UN DEFI POUR LES POUVOIRS PUBLICS
Les populations concernées
La difficulté de la réponse
DONNER LA PRIORITE AUX SOLUTIONS D'INSERTION DURABLES
L'accueil en urgence, première étape de la continuité à construire
Renforcer l'efficacité de l'hébergement d'insertion et du logement adapté
Créer les conditions de l'entrée et du maintien durable dans le logement