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De sa première visite dans l'atelier de Virginia Tentindo, Joël Gayraud se souvient : "(...) J'avais débarqué sur une île n'apparaissant sur aucune carte. Une île peuplée de formes où je percevais, mêlés dans une sarabande immobile, des chats, des lions, des lièvres, des figures simiesques ou humaines et le visage même de la mort. (...) Je m'avançai parmi elles, en les caressant de la main après les avoir cajolées du regard, éprouvant la douceur sensuelle du porphyre, les courbes tendues du bronze, la peau soyeuse de l'argile.
Et de la même grave candeur avec laquelle elles m'avaient regardé, elles se mirent à me parler par-delà leurs lèvres muettes. A chacune de mes visites, je recueillais leurs paroles et c'est ainsi que peu à peu sont nés les poèmes que je leur ai consacrés. " Vingt-quatre poèmes sont donc réunis dans ce livre, chacun prolonge la main caressante du poète, répondant ainsi à l'appel de la beauté incarnée par chacune des sculptures de Virginia Tentindo.