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Même Lisbonne, la "ville qui fait périr les chevaux du soleil" , n'a pas résisté à la modernisation. Il nous faut lire alors en l'âme d'une vieille dame pour comprendre ce qui a changé : les pêcheurs, les marchandes, les passants, les touristes. Mais sur la peau, c'est toujours la même lumière. "Elle se souvient comment les yeux se sont ternis, embués. Une petite brume au coin de l'oeil, au début.
Des petits nuages qui ne faisaient que passer. A Lisbonne, ils ne font que passer. Un liquide plus trouble, après, qu'on n'arrive pas à frotter, une tache plus sombre, des traces noires qui reviennent toujours, qu'on n'arrive pas à ravoir. On a beau frotter. Ca s'est passé, à force. De repriser, de guetter la barque, de s'éloigner. A force".