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Il prend la ville comme elle lui vient, par fragments, comme des instantanés mobiles, méthodiquement consignés dans son journal de bord. Pour Rémi Checchetto, là est le projet de Littéraville : une expérience d'arpentage poétique pour apprendre à marcher dans la langue comme on marche dans la ville. Entre Bègles et Bordeaux. De-ci de-là, il inscrit sa vie dans des paysages déplacés. Ainsi fait-il sienne La phrase urbaine de Jean-Christophe Bailly : .
La ville existe en masse et se disperse en grains, en gramen, mais ce qui lève et relève ces grains, les bat, les fait tournoyer, c'est la palpitation lumineuse des êtres qui la parcourent, ce sont les parcours eux-mêmes.