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Mademoiselle Werner a quelques bonnes raisons de contester sa parenté. Un père démissionnaire, qui se prétendait adjudant, et dont la rumeur ne cesse de colporter des bizarreries de caractère un tantinet perverses. Une mère prématurément décédée, gouvernante dudit adjudant, forcément prédisposée dans les rapports domestiques à un masochisme de bon aloi.Comment faire sa vie avec ça ? La seule issue est d'inventer son destin sans se laisser distraire par les idées reçues de ceux qui, comme vous, souffrent du mal d'aimer.
Mademoiselle Werner le sait, sans l'avoir appris de Flaubert : « L'évidence vous aveugle, quand elle ne vous crève pas les yeux ». Voilà pourquoi elle fonce, les yeux bandés, dans les plus sordides impasses existentielles. C'est là sa manière et son style, pour, dit Claude Bourgeyx : « Faire de sa vie accidentée un ouvrage d'art dérisoire, un chef-d'œuvre d'absurdité ».