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Suite à la traduction Française du Galdrabók islandais, l'auteur nous propose de plonger encore un peu plus dans l'étude des anciennes pratiques de magie runique. On retrouve de nombreuses traces textuelles de la pratique de la magie runique, depuis toute la Scandinavie et ce, jusqu'en Islande septentrionale. Les runes furent utilisées pour écrire en tant qu'alphabet, mais aussi en tant que symboles magiques (pouvant être gravés sur un objet, dans le but de lui conférer une vertu magique par exemple), ou bien encore, utilisées en tant qu'oracle, dans le but de prophétiser sur l'avenir ou même au sujet du passé, au moyen de la divination par les runes.
Ainsi, on se rendra compte que ces quatre textes ne traitent pas de divination runique, mais plus de l'art de créer et d'utiliser les bâtons runiques pour divers opérations magiques à caractère bénévolent ou à caractère maléfique. 344 pages - Ouvrage largement annoté et richement illustré. La première partie de l'ouvrage contient trois fac-simile. La seconde partie de l'ouvrage contient un quatrième et dernier fac-simile : le manuscrit intitulé Rún, (traduction française incluse).
Cette lecture dévoilera sans détour la magie runique islandaise consignée dans plusieurs anciens grimoires, au cours d'une période s'étendant sur un peu plus de 250 ans (soit de 1676 à 1928). Réimpression anastatique intégrale du Fac-simile original. Comme nous pourrons le constater, la magie runique n'a malheureusement pas échappée à la christianisation et de par ce fait, on ne s'étonnera pas non plus de pouvoir observer de nombreux caractères et autres noms chrétiens, intégrés de nombreuses figures magiques et de voir ainsi coexister la Magie des Runes (Galdrastafur) avec la Cabale chrétienne de l'époque.
Il faudra garder à l'esprit que la majorité des auteurs de ces textes furent bien souvent Prêtres et/ou des Evêques chrétien islandais. Outre les preuves physiques permettant de retracer les influences extérieures des bâtons runiques, nous pouvons logiquement en déduire que les origines réelles des bâtons runiques remontent probablement à une époque où la plupart des informations étaient transmises oralement, c'est à dire : de maître à élève.