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Manille, sa vie trépidante, ses couleurs extravagantes, le brouhaha de ses rues. Le Carré Sainte-Anne, à la solennité un peu artificielle, ses vitraux laissant passer une lumière silencieuse, déposant sur la pierre une caresse langoureuse. Dès sa première visite de l'ancienne église désacralisée, Manuel Ocampo fut séduit par l'idée de créer pour elle des pièces uniques, comme l'aboutissement d'un travail initié dans la chaleur de son pays natal.
Des oeuvres baroques, jouissives, provocatrices, flirtant souvent avec le politiquement incorrect, inondées de clefs, de symboles et de fausses pistes.