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L'espace de l'enfance durassienne asiatique a généré une écriture essentiellement labile, porteuse de métaphores obsessionnelles du ravissement, de la possession à la dépossession. Cet espace s'organise sur un mode mortifère voulu par la mère, figure primordiale des lieux d'enfance, mélancolique et terrible. Ce personnage marque chaque endroit des stigmates de sa tragédie personnelle, la catastrophe, le désastre des "barrages" contre une mer de Chine implacable et cruelle.
La mise en romans de l'espace asiatique et des personnages de la configuration indienne conduit le lecteur vers une fantasmatisation des lieux ravis de l'enfance. Certaines cryptes y laisseront voir une violence et une amoralité maternelles inouïes ainsi que la fabrication d'une "camera obscura" où se révèle le mythe personnel de l'amour durassien.