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Maxa fut la diva du Grand-Guignol à la Belle Epoque et dans les années folles, la Sarah Bernhardt de l’impasse Chaptal à paris. Elle sut crier le répertoire d’épouvante d’André de Lorde, alors conservateur de la bibliothèque de l’Arsenal, comme La Champsmeslé sut chanter Racine. Elle-même se définissait comme la femme la plus assassinée du monde et poussait les plus beaux cris de gorges de l’histoire du théâtre.
Il n’empêche qu’après la Deuxième Guerre mondiale, elle était tombée dans un oubli total. Vilain petit canard de sa famille, elle n’eut personne pour la rappeler aux bons souvenirs des historiens du théâtre. A partir de la presse de l’époque, des programmes et aussi de témoignages personnels, Agnès Pierron, fascinée par elle depuis bientôt une vingtaine d’années, propose la première biographie la plus complète possible de la Rachel de tous les martyrs.