En cours de chargement...
Mais naturellement - et c'est en partie la démonstration de ce livre - Jean-Luc Parant n'est pas qu'un poète, il est aussi un artiste visuel et s'il a continué à écrire sur la page, il l'a retournée pour la dresser sur le mur, afin que ses signes ne restent pas illisibles et non lus, perdus au fond de pages jamais tournées, mais bien face à nous, comme une provocation tant celles-ci demandent cette participation active, qui incite même au toucher lorsqu'il emploie ses cires, ou bien au déchiffrement lorsqu'il recycle ses pense-bêtes, brouillons ou manuscrits.
En cela, il rejoint ces poètes bifaces, d'un verbe devenu objet, tels Henri Michaux, Jiri Kolar, Ghérasim Luca ou Gil Joseph Wolman.