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Textiles, bois et vannerie, peaux et fourrures, cire d'abeille, mais aussi adhésifs végétaux, matériaux résineux, résidus alimentaires, cheveux et peau humaine, plumes, etc. , ces matériaux organiques, exceptionnellement conservés dans un milieu archéologique propice, minéralisés au contact d'objets métalliques ou préservés à l'état microscopique sur la paroi d'un contenant, sont de mieux en mieux détectés, caractérisés et préservés.
Cette avancée résulte des approches et des méthodes d'étude pluridisciplinaires, associant archéologues, spécialistes du mobilier archéologique, conservateurs-restaurateurs, scientifiques et technologies de pointe (méthodes d'imagerie issues du monde médical, spectrométrie de masse et analyses biochimiques, traitements de conservation-restauration pouvant impliquer l'emploi de rayons gamma, etc.).
L'association Corpus - Etude du mobilier métallique et de l'instrumentum - a consacré ses journées d'étude du 21 au 23 mars 2018 à cette thématique "Métal & matériaux périssables" . Les dix-neuf articles réunis ici traitent des approches méthodologiques et pluridisciplinaires à différentes étapes du traitement des objets archéologiques : découverte, conservation-restauration, étude, valorisation et portent sur un vaste champ chronologique de vestiges datant de l'âge du Bronze à l'époque contemporaine.
Les domaines d'utilisation des matériaux périssables mis en lumière sont vastes : stockage des matières premières, préparation et consommation de mets, vêtements, parure et techniques de fabrication, architecture, ameublement, pratiques funéraires ou encore engins de transport. Enfin, neuf articles sont également présentés dans ce volume et portent sur l'actualités de la recherche sur le petit mobilier du Bronze moyen à l'époque moderne.