Seattle, Washington, Bangkok, Séoul, Davos, Genève, Prague, Amsterdam, Cologne, Bruxelles, Nice..., finis les arrangements à huis clos des multinationales et des institutions politiques internationales ( G7, FMI, Banque mondiale, OMC, Commission européenne...). La mobilisation internationale contre la marchandisation du monde représente bien un tournant. Elle décuple les potentialités pour la construction d'un nouvel internationalisme. Difficile d'accepter, sans plus, l'univers brutal et excluant de la mondialisation néolibérale. A l'aube du XXIème siècle, le progrès vertigineux des sciences et des techniques, l'augmentation continuelle de la richesse globale offrent des possibilités inouïes de libération et pourraient ouvrir la voie à une humanité solidaire. La mondialisation capitaliste ne s'étend pas harmonieusement au bénéfice d'un nombre de plus en plus grand de pays et de populations. Les groupes industriels et financiers qui la pilotent, avec l'aval des institutions politiques, pratiquent l'intégration sélective dans le marché " mondialisé ", poussant ainsi plus des deux tiers de la planète dans la précarité, la pauvreté, le chômage, l'exclusion sociale. La mondialisation excluante n'est pas une fatalité. II est plus urgent que jamais de résister, de lutter, de construire des alternatives à la " misère du capital ", avec la conviction qu'un autre monde est possible.