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Comme une image d'Epinal, le pont représente deux réalités distinctes, selon l'angle de perception. L'image principale, plus concrète, est celle de l'urbanisme de la ville. Dans cette composition, le pont joue son rôle d'axe de franchissement nécessaire pour l'avenir de la métropole et ses nouveaux quartiers en gestation. Toujours dans ce tableau, le pont complète la boucle des boulevards, délimitant avec le pont levant le périmètre d'un centre-ville élargi.
Le coeur de la ville, qui s'étend des Bassins à Flot h la Gare Saint-Jean, se prolonge au sud-est par les nouveaux quartiers construits sur l'ancienne friche industrielle de Belcier. Cette première interprétation est complétée par une seconde, plus disruptive, capable d'aller à contre-courant de l'évolution ordonnée de la trame métropolitaine. Celle d'une structure qui serait autre chose qu'un simple franchissement.
Un ouvrage aux caractéristiques suffisamment ouvertes pour intégrer l'indécision et l'aléatoire. Un ouvrage d'art en contrepoint, qui n'est pas sans évoquer ceux imaginés par l'OMA en 1989, dans sa proposition d'aménagement de la rive droite.