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Gabrielle est découverte dans son bain, les poignets tranchés. Tout laisse croire à la tentative de suicide d'une mère au foyer désoeuvrée, mais Gabrielle n'a aucun souvenir de son acte. Poursuivie par la désagréable impression d'être en permanence observée, elle est presque sûre d'avoir été, en réalité, victime d'une tentative de meurtre. Après avoir installé des caméras chez elle, elle surprend la visite d'une jeune inconnue puis découvre, lors d'un cocktail organisé dans le cabinet d'avocats de son mari, qu'il s'agit d'une proche collaboratrice de celui-ci.
Trois jours plus tard, cette dernière est retrouvée assassinée. Commandant au 36 quai des Orfèvres, Alexane Laroche se retrouve impliquée de plein fouet dans cette affaire. Son mari Charles est l'un des associés du cabinet et personne ne peut être exclu de la liste des suspects... Pétronille Rostagnat a vécu en Chine et à Dubaï et vit désormais à Lyon. Mère de trois enfants, elle a été responsable marketing pendant une dizaine d'années avant de se consacrer entièrement à l'écriture de romans policiers.
Alexane, commandant à la brigade criminelle de Paris, son héroïne, a vu le jour en 2015, dans son premier roman intitulé La Fée noire. Après Ton dernier souffle, On a tous une bonne raison de tuer est son troisième roman.
Bluffant jusqu'au bout
Un polar où l'auteure va beaucoup tisser autour du thème de la confiance.
Elle va très finement nous faire douter sur chacun des personnages, l'un après l'autre je les aurai tous soupçonnés.
Pétronille Rostagnat sème des indices et tisse sa toile autour du lecteur pour mieux le capturer et le captiver avec un suspense bien dosé.
Elle place parfaitement ses rebondissements, ce qui m'a chaque fois empêché de refermer ce livre pour au final le lire en quelques heures tant je voulais savoir, je voulais comprendre, je voulais connaître le coupable et ses motifs.
Parce que j'ai eu beau imaginer tous les scénarios possibles chaque nouveau chapitre le faisait voler en éclats attisant encore un peu plus ma curiosité.
J'ai été prise dans cette atmosphère tendue et anxiogène sans réussir à m'en sortir avant la dernière ligne.
La plume est simple, elle sait donner du rythme au récit.
Le lecteur est pris dans les mailles de ses phrases qui l'une après l'autre le plongent dans une histoire prenante jusqu'au dénouement final (qui a quand même confirmé mes derniers soupçons).