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En septembre 1922, à Brousse, dans l'ouest de l'Anatolie, la famille arménienne des Adjemian est contrainte à un départ dramatique vers la France. Au même moment, près de Constantinople, ce sont les Arméniens de la famille Babadjian qui doivent également quitter ce pays en construction qui ne veut plus d'eux. Les deux familles, parmi d'autres, arrivent sur le territoire français dans un tourbillon de difficultés.
Leur mémoire, restée vive, a été transmise à leurs descendants, dont elle a marqué les jeunes esprits et construit la vie d'adulte. C'est la mémoire de l'exil, en qui se reconnaîtront nombre de familles, et pas seulement arméniennes. C'est aussi celle des premiers temps en France, à Paris et dans sa banlieue, où les parents comme les enfants se sont progressivement intégrés jusqu'à y rester définitivement.
Ce sont bien ces tragédies familiales, ce microcosme de petites réalités qui contribuent, comme toujours, à construire la "grande" Histoire, commune à tous.