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La participation scolaire des filles à Kisangani n'est pas à la hauteur des attentes car elle se fait en dents de scie. Si en début de scolarité primaire, on dénombre autant de filles que de garçons, les effectifs des premières diminuent au fur et à mesure qu'on évolue dans le cursus scolaire et chutent de manière importante au secondaire. On dénombre de moins en moins de filles que de garçons au niveau secondaire.
Lorsqu'on considère la représentation dans les filières d'études, les filles sont surreprésentées en pédagogie générale et sous-représentées dans des filières où les sciences, les techniques, les mathématiques, la physique, la biologie et la chimie sont sollicitées. Cet état des choses prélude une faible représentation des femmes dans les professions scientifiques et techniques plus tard. De plus, le rendement quantitatif, le taux de réussite aux épreuves nationales et aux épreuves objectives sont faibles voire mitigés.
Si les filles du primaire ont une opinion positive sur leurs aptitudes intellectuelles, par contre, celles du secondaire se représentent comme pas assez aptes pour les sciences et les technologies. Et la violence sexuelle en milieu scolaire, qui s'ajoute à toutes les discriminations négatives dont la fille est victime dans la société, est un frein dans la scolarisation de la jeune fille.