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Partir vers je ne sais quel ciel associe la description d'un voyage au Ladakh, appelé le "Petit Tibet", à la réflexion que tout voyage engendre chez celui qui s'en va. Sur place, d'abord, le voyageur "émerge en désorient", perdu au milieu d'images décousues sans profondeur ni signification. Trop d'échecs en terre inconnue le mènent au bord de l'asphyxie physique et mentale. Il s'écroule, avant de se métamorphoser en un mendiant qui s'offre au monde humblement et qui peut recevoir les "leçons de la montagne", au-delà de ses souffrances et grâce à elles.
Le chemin s'ouvre enfin, prophétique et porteur de belles vérités. Il est temps d'acquiescer, de devenir pèlerin de sa démarche, de pénétrer dans la beauté des choses, en communion spirituelle, tandis qu'un moine bouddhiste efface d'un revers de main un chef-d'oeuvre de sable et qu'un papillon s'envole dans l'air impermanent.