Julie Allard (1975) est chercheur qualifiée du FNRS à l'Université libre de Bruxelles (ULB), où elle a succédé à Guy Haarscher pour l'enseignement des cours de philosophie du droit et de philosophie morale. Après avoir longtemps mené ses recherches au Centre Perelman de philosophie du droit, au sein duquel elle a rédigé sa thèse de doctorat sur le modèle réfléchissant de Kant appliqué au jugement judiciaire, Julie Allard dirige aujourd'hui le Centre de droit public de l'ULB.
Chercheur associée à l'Institut des hautes études sur la justice à Paris, elle mène ses travaux sur la justice et plus spécifiquement sur l'action des juges. Elle est ainsi souvent sollicitée pour participer à l'étranger aux formations des magistrats, en particulier au sein de l'Ecole nationale de la magistrature. Parmi les publications principales de Julie Allard Dworkin et Kant. Réflexions sur le jugement, Editions de l'Université de Bruxelles, 2001 ; Les juges dans la mondialisation (avec A.
Garapon), Seuil, 2005 ; Les vertus du juge (avec A. Garapon et F. Gros), Dalloz, 2005 ; Juger les droits de l'homme. Europe et Etats-Unis face à face (avec G. Haarscher et al.), Bruylant, 2008. Thomas Berns (1967) enseigne la philosophie politique et l'éthique à l'Université libre de Bruxelles. Après avoir longtemps développé ses recherches au sein du Centre Perelman de philosophie du droit, il dirige maintenant le PHI - Centre de recherche en philosophie de l'Université Libre de Bruxelles.
Docteur en philosophie de l'ULB, maître en Etudes sur la Renaissance à l'Université de Ferrara, il a obtenu pour sa thèse de doctorat sur la philosophie politique à la Renaissance, le prix de la Fondation Halkin-Williot. Philosophe du politique, du droit et des normes au sens large, il est l'auteur de Violence de la loi à la Renaissance (Kimé, 2000), Droit, souveraineté et gouvernementalité (Léo Scheel., 2005), Gouverner sans gouverner Une archéologie politique de la statistique (PUF, 2009) et le co-auteur de Responsabilités des entreprises et corégulation (Bruylant, 2007) et de Du courage.
Une histoire philosophique (Les Belles Lettres, 2010). Ses travaux actuels portent, outre sur la pensée politique à la Renaissance et au seuil de la modernité, sur la question générale de la guerre et la philosophie des relations internationales, et sur les nouvelles formes de normativité comme le contrôle statistique ou le gouvernement par le rapport... Il est secrétaire général de l'Institut interuniversitaire Renaissance et Humanisme (Bruxelles), membre des comités de rédaction des revues Multitudes (Paris) et Dissensus (Liège), et du "Conseil de la transmission de la mémoire" (Communauté française de Belgique).