Polars Années cinquante Tome 3 : Défense de sortir ; La soif du mal ; Du sang sur tes mains ; Balle perdue ; Une dent contre lui ; On vous descend à la prochaine ; Il est passé par ici ; Une nuit pas comme les autres ; Faut pas s'attendrir - Occasion - Grand Format

Collectif

Note moyenne 
Bill Ballinger et Peter Rabe - Polars Années cinquante Tome 3 : Défense de sortir ; La soif du mal ; Du sang sur tes mains ; Balle perdue ; Une dent contre lui ; On vous descend à la prochaine ; Il est passé par ici ; Une nuit pas comme les autres ; Faut pas s'attendrir.
Elle s'appelle Hanna, elle n'a pas quitté l'appartement où elle vit depuis plus de trente ans, ce jour-là elle décide de sortir. Mais marcher dans... Lire la suite
12,32 € Occasion
Article d'occasion contrôlé par nos équipes. En savoir plus sur sur notre contrôle qualité

En savoir plus sur notre contrôle qualité.


Tous nos livres d’occasion ont leurs propres histoires en plus d'en raconter une.


Cependant, un contrôle minutieux est effectué par nos équipes afin de vérifier qu’ils respectent notre charte de qualité. A savoir, des livres lus peu de fois pouvant présenter des traces d’usure ou de vieillissement, mais qui ne nuisent pas à la lecture.


La couverture et le dos peuvent présenter de petits défauts. Le papier avec le temps peut être jauni sans pour autant gêner la lecture. Toutes les pages sont présentes. Des livres à lire et relire encore et encore…


*Photo non contractuelle. L'édition livrée peut différer de celle commandée.

Exclusivité magasins

Résumé

Elle s'appelle Hanna, elle n'a pas quitté l'appartement où elle vit depuis plus de trente ans, ce jour-là elle décide de sortir. Mais marcher dans les rues de New York est plus qu'une aventure... Il s'appelle Bill Saunders, il n'aime pas la contradiction et dans un bar, ce soir-là, il a tapé un peu trop fort... Lui, c'est John Bunting, il est ingénieur, et sa vie bascule le jour où sa fiancée est abattue par une balle perdue... Des romans policiers des années 50, on a dit qu'ils pourraient à eux seuls raconter le monde qui les a vus naître. En témoignent ces neuf romans rares.

Caractéristiques

  • Date de parution
    17/05/2001
  • Editeur
  • ISBN
    2-258-04761-7
  • EAN
    9782258047617
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    1091 pages
  • Poids
    0.725 Kg
  • Dimensions
    13,5 cm × 20,0 cm × 4,0 cm

Avis libraires et clients

Avis audio

Écoutez ce qu'en disent nos libraires !

À propos des auteurs

William Sanborn Ballinger est né le 13 mars 1912 à Oskaloosa dans l'Iowa. Après des études à l'université du Wisconsin à Madison, il exerça différents métiers à new York et Chicago avant d'entamer une carrière dans la publicité, radiophonique notamment. Devenu producteur d'émissions de radio, comme le célèbre " Dinah Shore Show " dont la vedette était la chanteuse Dinah Shore, il s'installa en Californie au début des années 50 au moment du " boom " de la télévision et devint scénariste. Il écrit par la suite plus de 150 scénarios pour la télévision, en particulier pour des séries comme " Alfred Hitchcock présente ", " Les Espions " ou " L'Homme de fer " et il obtint en 1960 un Edgar Allan Poe Award pour le scénario d'un téléfilm policier. En 1948-1949, il débuta dans le roman policier avec deux romans noirs de la veine hard boiled mettant en scène un détective privé de Chicago du nom de Barr Breed, dans la droite lignée de Sam Spade. Mais l'accent mis sur la violence et la sexualité dans ces deux ouvrages, Ne gigote plus et Le cadavre doré, les situe bien dans leur époque : l'immédiat après-guerre, en pleine ère Mickey Spillane... (Bill Ballinger écrivit d'ailleurs plus tard des scripts pour la série " Mickey Spillane's Mike Hammer "). Bill Ballinger abandonna très rapidement ce type de romans assez convenus et dès le début des années 1950, il expérimenta avec le remarquable Portrait in Smoke (Version originale), une approche très personnelle de l'intrigue policière, utilisant plusieurs modes de narration : une narration à la première personne qui donne le point de vue d'un détective professionnel ou amateur, alternant avec des narrations à la troisième personne mettant en scène un ou plusieurs autres personnages du roman. Le tout, monté en parallèle, parfois de manière a-chronologique, crée rapidement un effet de suspense que d'ingénieux coups de théâtre viennent renforcer. Bill Ballinger a utilisé cette formule novatrice du récit éclaté sur plusieurs niveaux dans ses meilleurs romans policiers, tous publiés dans la collection Un Mystère : Une dent contre lui, A gorge déployée, qui possède, selon Bill Pronzini, l'un des premiers chapitres les plus terrifiants de la littérature de suspense, ou La femme du rouquin. A partir des années 60, Bill Ballinger commença à écrire pour les collections de poche et composa des romans policiers nettement plus conventionnels, comme Formula for Murder, roman assez classique mettant en scène un détective ratiocineur du nom de Van Mars, ou Not I, Said the Vixen, Courtroom mystery décrivant les aléas d'un procès. La vogue du roman d'espionnage l'amena à créer Joachim Hawks, un agent de la CIA d'origine hispano-indienne, qui effectue dans les cinq romans dont il est le héros diverses missions dans le Sud-Est asiatique, en Chine communiste, en Indonésie, en Thaïlande ou en Indochine. D'après The Encyclopaedia of Mystery and Detection, Bill Ballinger aurait publié en 1969 son roman le plus surprenant : The 49 Days of Death, un suspens basé sur Le Livre des morts tibétain... Bill Ballinger est décédé le 23 mars 1980 à Tarzana, Californie, après avoir été l'hôte d'honneur d'une des premières Bouchercon, un hommage que ses quelques fulgurants chefs-d'œuvre des années 50 justifiaient largement. Gerard Butler : Les seules informations que nous possédons sur cet auteur, nous les devons au catalogue Crime Fiction : a Comprehensive Bibliography 1749-1990 d'Allen J. Hubin (Garland Publishing, Inc., New York & London 1994). Gerald (Son vrai prénom) Alfred Butler est né en 1907 en Angleterrre. Durant les années quarante, il a écrit six romans policiers dont seule la moitié a été traduite en France et portée à l'écran. En 1949, Gerard Butler adapta lui-même son livre Cendrillon perd au jeu sous le titre Third Time Lucky (inédit en France) réalisé par Gordon Parry avec Glynis Johns et Dermot Walsh. Du sang sur les mains a inspiré en 1949 le film Kiss the Blood off my Hands (Les Amants traqués), dirigé par Norman Foster avec Burt Lancaster (Bill Saunders), Joan Fontaine (Jane Wharton) et Robert Newton (le maître chanteur). C'est A.I. Bezzerides et Nicholas Ray, également réalisateur, qui ont écrit l'adaptation du Cœur et l'Esprit sous le titre On Dangerous Ground (La Maison dans l'ombre), avec Robert Ryan et Ida Lupino. Vingt ans plus tard, en 1972, Gerard Butler a publié un septième roman policier, There is a Death. Elizabeth, puis a totalement disparu. Nous ignorons s'il est décédé. William Campbell Gault est né le 9 mars 1910 à Milwaukee dans le Wisconsin. Il termine ses études par un bref passage (un semestre) à l'université du Wisconsin. En 1929, avec trois amis, il quitte le climat glacé du Wisconsin pour le soleil de Floride. Pour subsister, il accepte divers petits emplois, puis acquiert, avec un ami, le Blatz Hotel à Milwaukee, dont il assure la gérance de 1932 à 1939. A partir de 1936, durant ces moments de loisirs, il écrit des récits policiers, sportifs, de science-fiction, d'aventures, de guerre et des mélos qu'il propose aux pulps et qu'il signe de son patronyme ou des pseudonymes de Roney Scott et Ray P. Shotwell. A partir de 1939, il s'installe comme écrivain professionnel. Durant la Seconde Guerre Mondiale, il est incorporé au 166e régiment d'infanterie de l'armée américaine. Lors du déclin des pulps au début des années cinquante, il fait ses débuts de romancier. En 1952, il publie simultanément Thunder Road, une histoire sportive pour adolescents et Don't Cry for Me (Faut pas s'attendrir), qui se voit attribuer le trophée Edgar Poe du meilleur premier roman policier de l'année. Il va désormais se cantonner dans ces deux genres. Côté fiction policière, il écrira jusqu'en 1962 vingt-trois romans dont sept ont pour héros un détective privé, Brock Callahan, un ancien joueur de football américain de l'équipe des Ram. Six autres sont consacrés à un autre privé, Joe Puma. Deux de ses livres sont signés Rodney Scott (Shakedown) et Will Duke (Fair Play). Dans les années soixante, ses polars se vendent mal. Il abandonne le genre et se consacre à la littérature pour la jeunesse, plus rémunératrice. Il écrira en tout trente-cinq ouvrages pour adolescents jusqu'au début des années quatre-vingt où il revient au policier avec six enquêtes menées par Brock Callahan. Dans la seconde (The Cana Diversion), Joe Puma est assassiné et Callahan recherche son meurtrier. Willam Campbell Gault est mort le 27 décembre 1995 à Santa Barbara en Californie. John Ross MacDonald est, sans aucun doute, l'auteur policier le plus important révélé par la collection Un Mystère. Bien sûr, ses premiers romans policiers signés de son vrai nom, Kenneth Millar, avaient déjà été publiés dans la Série noire (a feu et à sang et A la déloyale) et dans la Série blême (La Boîte de Pandore). Mais en changeant de nom d'auteur et en adoptant celui de John Ross MacDonald, puis de Ross MacDonald, c'est à une véritable métamorphose que Kenneth Millar s'était livré, à une mue qui allait le faire accéder à la trinité majeure du roman noir américain aux côtés de Dashiell Hammett et de Raymond Chandler. Kenneth Millar est né le 13 décembre 1915 à Los Gatos en Californie, de parents canadiens, qui, après quelques années, repartirent au Canada où ils se séparèrent. Elevé par sa mère, Kenneth Millar fit ses études au Kitchener Collegiate Institute, dans l'Ontario, où il obtint son diplôme. Après la mort de sa mère, il interrompit ses études pendant une année pour voyager en Europe (Angleterre, France et Allemagne), puis, revenu au Canada, il épousa Margaret Sturm qu'il avait connue au lycée. Kenneth Millar reprit ses études dans diverses universités (Western Ontario, Toronto, Ann Harbor dans le Michigan) et obtint un doctorat en littérature anglaise (avec un mémoire sur Coleridge). Il enseigna quelques temps à l'Université avant de servir de 1944 à 1946 dans la Navy, comme officier des communications à bord d'un navire dans le Pacifique. En 1941, sa femme Margaret Millar - qui devait devenir elle aussi un auteur très important du genre - publiait son premier roman policier : The Invisible Worm, réveillant le goût que son mari avait manifesté dans sa jeunesse pour ce type de littérature, au point qu'il écrivit une parodie de Sherlock Holmes : The South Sea Group Company. De 1944 à 1948, Kenneth Millar fit paraître sous son nom quatre romans policiers ou d'espionnage reprenant des thèmes déjà traités par d'autres auteurs comme celui du nettoyage de la ville corrompue (A feu et à sang), ou celui de l'amnésique à la recherche de son identité (La Boîte de Pandore). Mais, en 1949, il trouva sa propre voie en créant dans Il est passé par ici, son détective privé Lew Archer (ainsi nommé en hommage à Dashiell Hammett et Sam Spade) dont il a reconnu qu'il lui avait donné de nombreux traits de son propre caractère : " Je ne suis pas exactement Lew Archer, mais Archer, c'est moi. Pour éviter la confusion avec John Dann MacDonald, un autre auteur de romans noirs, Millar transforma le pseudonyme dont il avait signé ce premier roman, John MacDonald, en John Ross MacDonald, puis, en 1956, en Ross MacDonald tout court. Lew Archer apparaît dans la quasi totalité des romans de Ross MacDonald à l'exception toutefois de deux titres : Rendez-vous à la morgue et l'Affaire Ferguson. Né en 1913, Lew Archer était policier à Long Beach, Californie, avant de démissionner pour ne pas avoir à travailler dans une administration corrompue. Devenu détective privé à Santa Teresa (un avatar de Santa Barbara, où vivent les époux Millar depuis la guerre), il exercera ce métier pendant près de trente ans. Trente ans pendant lesquels son personnage évoluera de façon sensible. L'influence de Raymond Chandler auquel on l'a volontiers comparé se décèle dans les premiers romans de John Ross MacDonald. A ceci près qu'ils sont remarquablement construits, et que Lew Archer manifeste pour les gens rencontrés lors de ces enquêtes - et quelle que soit la couleur de leur peau - une véritable compassion, un véritable intérêt humain. C'est le cas notamment dans La Grimace d'ivoire, dont Marcia Muller dit fort justement qu'il est le meilleur roman de cette première période. En 1956, Kenneth Millar entame une psychothérapie à la suite de " troubles " personnels et affronte de douloureux souvenirs d'enfance : la séparation de ses parents, les déplacements nombreux à travers tout le Canada au côté d'une mère malade et dépressive. Cela constituera pour lui " une frontière personnelle et professionnelle ". Avec Un mortel air de famille, qui voit Lew Archer parcourir le Canada à la recherche d'un père disparu depuis vingt ans, Ross MacDonald aborde un thème qui va revenir de façon obsédante dans le reste de son œuvre : celui de la recherche de parents perdus avec tout ce que cela implique de quête d'identité. Que ce soit des enfants à la recherche d'un père disparu ou bien des parents à la recherche d'enfants en fugue, l'absence et son cortège de malentendus et de chagrins est au centre désormais de l'intrigue malconaldienne. Un autre thème récurrent abonde aussi dans les romans de la deuxième époque : celui des difficultés de communication entre parents et enfants, qui se traduisent par l'incompréhension et une sorte de petite guerre des générations. Enfin, les romans de Ross MacDonald reposent souvent sur des secrets de famille jalousement gardés, des traumatismes du passé dont les effets dévastateurs se font sentir longuement. Accessoirement, les préoccupations écologiques manifestées depuis longtemps dans leur vie quotidienne par les époux Millar, ornithologues amateurs passionnés, trouvent des échos dans l'œuvre de Ross MacDonald, notamment dans L'Homme clandestin et la Belle endormie. Par la qualité de son écriture et de son style, par le soin apporté à la construction de ses intrigues et surtout, peut-être, par la profondeur psychologique à laquelle il atteint dans l'étude de " l'homo-californius " (selon la belle expression de William de Andrea), Ross MacDonald a donné au roman policiers des lettres de noblesse, que nul autre auteur n'était encore parvenu à lui octroyer au regard de l'establishment culturel. Considéré dans son pays, dans les années 1970-1980, comme le plus grand auteur de romans policiers vivant, il a fait l'objet de nombreux ouvrages et études. Seule la critique française, pour une fois mal inspirée, s'est montrée réticente : le succès des romans de Ross MacDonald lui inflige toujours un démenti cinglant... Ross MacDonald a obtenu de nombreuses distinctions : The Chill a remporté en 1964 le Silver Dagger Award attribué par la très british Crime Writers Association. Et les Private Eye Writer of America lui donnèrent en 1981 leur Life Achievement Award. Kenneth Millar est mort en 1983. Lew Archer a été interprété au cinéma par Paul Newman dans Détective privé (Harper), de Jack Smight et dans La Toile d'Araignée (The Drowning Pool), de Stuart Rosenberg, et par Peter Graves et Brian Keith à la télévision. William Peter McGivern est né le 6 décembre 1923 à Chicago dans l'Illinois. Il grandit à Mobile en Alabama, puis revient à Chicago pour faire des études secondaires. Il commence à travailler pour les pulps en 1939 à Chicago pour Ziff Davis qui éditait plusieurs magazines célèbres : " Amazing Stories ", " Fantastic Stories ", " Mammoth Western ", " Mammoth Suspense ", " Mammoth Adventure "... Il écrit des récits de guerre, de science-fiction, de suspense, d'aventures... sous son vrai nom et les pseudonymes de P.F. Costello, Gérald Vance, Duncan Farnswoth, John York Cabot... Mobilisé en 1943 dans l'U.S. Army, il combat sur le front européen, ce qui lui vaut la Soldiers Medal en 1944 et le grade de Line Sergeant. Démobilisé en 1946, il continue à produire pour les pulps, puis pour les magazines de l'Est, " Standard Magazines ", " Street and Smith ", tout en suivant des cours à l'université de Birmingham. Lors du déclin des pulps, il réussit à collaborer à des magazines de luxe : " Saturday Evening Post ", " Collier's ", " Cosmopolitan "... Son premier roman, But Death Run Faster, paraît en 1948 aux éditions Dodd qui lui attribuent le prix maison du meilleur roman policier de l'année. Il est suivi par Heaven Ran Last en 1949 puis en 1950 par Very Cold for May. Parallèlement, il exerce la profession de reporter criminel et de critique littéraire au Evening Bulletin de Philadelphie entre 1949 et 1951. Il a l'occasion de participer à des patrouilles de police, une expérience dont il se servira pour sa saga du policier urbain confronté à la corruption qui débute par Shield for Murder et se poursuit avec The Big Heat, Rogue Cop, The Darkest Hour, Odds against Tomorrow. En 1952, les éditions Popular Library lui demandent une intrigue à la Mickey Spillane, Blondes Die Young, qu'il signe du pseudonyme de Bill Peters. Dans les années cinquante et soixante, les époux McGivern voyagent avec leurs enfants en Europe et résident en France, en Italie, en Espagne, en Allemagne et en Irlande. Ces pays vont servir de décors à ses romans d'espionnage et de hold-up publiés dans les années soixante : Seven Lies South, A Choice of Assassins, The Caper of the Golden Bulls, Caprifoil... Dès la parution de ses premiers romans, le cinéma s'est intéressé à l'œuvre de William P. McGivern. The Big Heat, Shield for Murder, Rogue Cop, The Darkest Hour, Odds against Tomorrow sont adaptés au cinéma dans les années cinquante, puis A Choice of Assassins (Un choix d'assassins, de Philippe Fourastié) et Caper of the Golden Bulls dans les années soixante. Hollywood fait appel à lui pour écrire les adaptations de ses romans Lie Down I Want to Talk to You, The Seven File, Caprifoil, des projets qui ne se concrétisent pas. Il adapte pour l'écran les romans d'Ursula Curtiss : I Saw What you Did (Tuer n'est pas jouer), de Donald Hamilton : The Wrecking Crew (Matt Helm règle ses comptes) et retravaille le scénario de Christopher Trumbo, Michael Butler et William Norton pour Brannigan avec John Wayne. William Peter McGivern est mort d'un cancer le 6 décembre 1982. Peu d'années auparavant, il avait publié un récit de guerre, Soldiers of 44' inspiré de son expérience sur le front européen durant la Seconde Guerre mondiale. Whit Masterson : Pseudonyme conjoint de Robert Wade et Bill Miller. Bill Miller est né en 1920 à Garret, dans l'Indiana, la même année que Robert Wade à San Diego en Californie. Ayant déménagé, enfant, en Californie, Bill Miller fait la connaissance de Robert Wade durant leurs études au lycée Woodrow Wilson Junior de San Diego. Ils commencent d'ailleurs à écrire ensemble en collaborant au journal de leur école, puis, tout en poursuivant leurs études supérieures au San Diego State College, ils éditent un journal hebdomadaire, l'East San Diego Press. Ils écrivent ensuite, toujours en collaboration, des pièces radiophoniques. Pendant la guerre, tous deux combattent dans l'Air Force, mais l'un dans le Pacifique et l'autre en Europe. En 1946, ils signent du pseudonyme de Wade Miller leur premier roman policier, Deadly Weapon, un roman noir salué par le critique Anthony Boucher. Et l'année suivante, avec Guilty Bystander, ils mettent en scène pour la première fois un détective privé assez original du nom de Max Thursday. Au moment où commence le roman, c'est un homme brisé, alcoolique, qui travaille comme détective dans un hôtel minable. Son ex-femme Georgia fait appel à lui parce que leur fils Tommy a été kidnappé. Dégrisé d'un coup, Thursday mènera une enquête difficile, aux péripéties violentes, pour retrouver son fils. Régénéré par cette aventure salvatrice qui l'a fortement impliqué émotionnellement, Max rouvrira son agence et exercera son métier de détective privé avec un succès certain. Wade Miller en fera le héros de plusieurs romans : Fatal Step, Uneasy Street, Calamity Fair, Murder Charge et Shoot to Kill, avant de se lasser de ce personnage récurrent et de l'abandonner en 1951. Wade et Miller poursuivront leur œuvre par toute une série de romans noirs qui composent de remarquables portraits d'aventuriers, comme le Jacob Farrow de Du plomb dans l'aile ou le Biggo Venn de On liquide. Parmi les autres romans notables de Wade Miller, figurent Devil on Two Sticks où l'enquêteur est le membre d'un gang, chargé de démasquer la " balance " qui renseigne les services du district attorney et Kitten with a Whip. Parallèlement, Wade et Miller utilisent d'autres pseudonymes anagrammatiques pour publier chez d'autres éditeurs : Dale Wilmer (trois romans dont l'excellent Dead Fall), Will Daemer (un roman), ou signent simplement de leurs deux noms : par exemple, Pop Goes to the Queen, qui, d'après Edward D. Hoch, jouit d'une intrigue amusante, assez éloignée du réalisme plutôt dur qui imprègne les Wade Miller et d'une fin spectaculaire. En 1955, Wade Miller obtient le second prix au concours annuel de " Ellery Queen's Mystery Magazine " avec sa nouvelle Invitation to an Accident et adopte un nouveau pseudonyme : Whit Masterson, pour signer All Through the Nigh, un roman policier d'une grande originalité, qui combine habilement le suspense et le police procedural. Ce premier roman augurait bien de cette " seconde carrière " dont l'intérêt se confirma très vite avec des titres comme The Dark Fantastic, A Hammer in His Hand, qui met en scène l'une des premières femmes policiers de romans, ou Evil Come, Evil Go. Le 21 août 1961, Bill Miller décédait d'une crise cardiaque. Robert Wade poursuivit tout seul l'œuvre entreprise sous le pseudonyme de Whit Masterson, ajoutant une dizaine de volumes aux titres issus de sa collaboration avec son ami Miller. Il publia également sous son nom deux romans : The Stroke of Seven (1965) et Knave of Eagles (1968) qui raconte l'histoire d'un aventurier chargé de récupérer à Cuba un joueur de base-ball retenu par les Barbudos... Plusieurs films notables furent tirés de l'œuvre de Wade Miller et Whit Masterson. Max Thursday fut interprété par Zachary Scott en 1950 dans Guilty Bystander de Joseph Lerner (avec Faye Emerson). All Through the Night (Une nuit pour tuer) fut adapté à l'écran en 1956 sous le titre A Cry in the Night avec Edmond O'Brien, Natalie Wood, Brian Donlevy et Raymond Burr dans les rôles principaux sous la direction de Frank Tuttle. Badge of Evil fut tourné par Orson Welles sous le titre Touch of Evil (La Soif du mal), avec Charlton Heston, Janet Leigh et lui-même dans les rôles principaux en 1958. La critique cinématographique française, aussi cuistre qu'à son habitude, qualifia le roman de petit polar médiocre, sublimé par l'adaptation - forcément géniale - de Welles qui est, en fait, très fidèle à l'œuvre originale. Signalons encore Warning Shot (L'Assassin est-il coupable ?), de Buzz Kulik en 1967, tiré de 711-Officer Needs Help et interprété par David Janssen (alias Le Fugitif), Ed Begley, Walter Pidgeon, Eleonor Parker, George Sanders. Ajoutons pour conclure que Wade Miller et Whit Masterson ont fait paraître quelques nouvelles dans les grands magazines policiers comme " Ellery Queen's Mystery Magazine ", " The Saint Magazine " ou " Manhunt ". Peter Rabe est né en 1929 en Allemagne d'un père juif russe et d'une mère allemande avec lesquels il émigre aux Etats-Unis en 1938. Il suit des études de psychologie et enseigne dans diverses écoles avant d'abandonner cette profession. Il fait son service militaire dans la Military Police. A sa démobilisation, il occupe divers emplois : magasinier, ouvrier métallurgiste... Puis s'établit comme écrivain professionnel en 1955. Cette année-là, il écrit deux ouvrages antonymes. Le premier est consacré à la maternité : From Here to Maternity qui paraît chez Vanguard Press avec des illustrations de l'auteur. Le second est un roman policier noir, Benny Muscles In, publié aux éditions de poche Fawcett, dans la prestigieuse collection Gold Medal. Il deviendra l'un des auteurs maison de cet éditeur qui fera paraître ses vingt-quatre livres policiers jusqu'en 1974. La première et meilleure partie de son œuvre - jusqu'à The Box en 1962 - traite du crime organisé et met en scène des marginaux, des losers, des truands. Son personnage le plus intéressant est Daniel Porte, un truand qui décide un beau jour de quitter la Mafia. Il apparaît dans cinq romans : Six pieds sous terre, Oraison funèbre, La main à la pâte, Frappe devant et l'Homme qui rit jaune. Après The Box, il s'essaie sans grand succès au roman avec His Neighbor's Wife (1962) et écrit en 1967 la novélisation du scénario du film Tobrouk. Il est obligé de se reconvertir dans l'espionnage avec Dynamite dans le désert et avec trois aventures de l'espion Many DeWitt. En 1969, il écrit avec Rahe B. Corlis un essai, Psychotherapy from the Centre, A Humanistic View of Change and of Growh. Enfin, dans les années soixante-dix, il suit la mode du Parrain avec War of the Dons et Black Mafia et termine sa carrière d'écrivain. Peter Rabe est mort en 1990. Bien qu'il n'ait jamais atteint la notoriété de certains de ses collègues de Gold Medal : John Dann MacDonald, Charles Williams, Harry Whittington, David Goodis... Peter Rabe compte parmi les plus représentatifs et les plus prestigieux des auteurs de la seconde génération du roman noir américain, qui mérite largement d'être redécouvert. Lionel White est né le 9 juillet 1905 à Buffalo dans l'Etat de New York. Après ses études secondaires, il entame une carrière de journaliste en 1923. Il est reporter aux affaires criminelles dans divers journaux régionaux de l'Ohio, Cleveland Press, Cleveland Times et Canton Daily News. En 1925, il s'installe à New York où il travaille comme reporter, chroniqueur sportif, rédacteur et rewriter pour City News, Bronx Home Star, Women's Wear Daily, Poughkeepsie Star et Schenectady Union Star. En 1933, il devient rédacteur en chef de American Detective, du magazine True en 1935-1936 puis des publications Hillman (1936-1939). Après avoir publié avec Philip C. Blackburn une anthologie de Lewis C. Carroll, Logical Nonsens : Works, Now, for the First Time Complete chez Putnam en 1934, il se lance dans l'édition en 1940 avec des magazines consacrés à des affaires criminelles, World, World Detective, Homicide Detective. La Seconde Guerre mondiale interrompt provisoirement cette activité lorsqu'il est mobilisé dans l'armée américaine. Au début des années cinquante, alors que la vente de ces revues chute, Lionel White s'établit comme écrivain professionnel. Durant près d'un quart de siècle, il se consacrera exclusivement à la fiction policière et publiera entre 1952 et 1976 trente-six romans dont une grande partie a pour thème the bic caper, " le gros coup ", aussi dénommé le casse ou le hold-up, un des sous-produits du roman noir dont Lionel White sera le grand spécialiste. Un braquage de banque est commis dans Un coup fumant, Tout ce joli monde et The Big Caper : un hold-up sur la recette d'un champ de course est relaté dans En mangeant de l'herbe ; la fille d'un magnat est kidnappée dans Rapt ; un bus est détourné dans On vous descend à la prochaine ; des petits hold-up de banque servent à en préparer un gros dans Voix détournées ; un fourgon blindé transportant deux millions de dollars est attaqué par des malfrats dans Les Voraces. Sous le nom maison Nick Carter, Lionel White a également signé avec Valerie Moolman the Mind Poisoners, une aventure de Nick Carter et un essai, Protect Yourself, Your Family and Your Property in an Unsafe World (1974), un titre qui est tout un programme ! Le cinéma s'est beaucoup intéressé à son œuvre : The Killing (1956, L'Ultime Razzia), réalisé par Stanley Kubrick et adapté de Clean Break par le romancier Jim Thompson, The Big Caper (1957) d'après le roman homonyme The Money Trap (1965, Piège au Grisbi), d'après le roman homonyme avec Glenn Ford et Rita Hayworth ; Pierrot le fou (1965) de Jean-Luc Godard d'après Obsession avec Jean-Paul Belmondo et The Night of the Following Day (1969, La Nuit du Lendemain) d'après de Snatchers avec Marlon Brando. Lionel White est mort le 28 décembre 1985.

Des mêmes auteurs

Vous aimerez aussi

Derniers produits consultés

Polars Années cinquante Tome 3 : Défense de sortir ; La soif du mal ; Du sang sur tes mains ; Balle perdue ; Une dent contre lui ; On vous descend à la prochaine ; Il est passé par ici ; Une nuit pas comme les autres ; Faut pas s'attendrir - Occasion est également présent dans les rayons

12,32 €