Les politiques culturelles ne laissent personne indifférent. Tantôt revendiquées comme la garantie des libertés dans un régime démocratique, tantôt dénoncées comme l'accaparement de l'argent public par une minorité, elles sont aujourd'hui interrogées quant à leur utilité réelle pour la société. Si les gouvernements continuent d'en louer les bienfaits et de souligner les efforts qu'ils y consacrent malgré des conjonctures difficiles, il n'est plus d'homme politique qui prenne la responsabilité d'une grande action culturelle.
Pourtant, l'histoire montre que ces politiques sont avant tout le reflet d'une époque, d'une civilisation. L'auteur nous emmène ainsi à travers les âges de la "culture pour tous" et de la "culture pour chacun", où les Etats ont d'abord voulu forger tin homme culturel à l'image des élites avant de le laisser s'exprimer dans sa diversité, pour aujourd'hui assister à une dématérialisation qu'ils peuvent difficilement réguler.
A travers l'exemple marocain, il nous livre les clés de ce que pourrait être une politique culturelle à l'ère du numérique.