Appels au meurtre et à la haine, apologie de la pédophilie, propos racistes ou sexistes, quelles sont les limites de la liberté d'expression en littérature...
Lire la suite
Livré chez vous entre le 23 juillet et le 26 juillet
En magasin
Résumé
Appels au meurtre et à la haine, apologie de la pédophilie, propos racistes ou sexistes, quelles sont les limites de la liberté d'expression en littérature ? Le style et la fiction autorisent-ils toutes les transgressions ? De Flaubert à Houellebecq, les controverses sont-elles vraiment différentes ? Que ce soit d'un point de vue théorique, déontologique ou pratique, il s'agit de comprendre quand et comment débute la censure dans une société démocratique qui défend l'autonomie littéraire. Plus qu'un simple état des lieux, ce livre dépasse l'aspect normatif de la morale pour interroger également les apports de la littérature à l'éthique. Il permet de trouver, à partir des textes littéraires eux-mêmes, les ressources pour proposer de nouvelles formes d'éthique, parfois provocantes, mais toujours nécessaires.
Sommaire
LITTÉRATURE ET PHILOSOPHIE
Le " style " et sa valeur éthique dans la Modernité
Ethique du désaccord ; Barthes, Freud, Balzac
Ces mots qui tuent ; appels au meurtre surréalistes : Breton, Aragon
Jean Genet moraliste, en quête d'un universel
De quelques enjeux éthiques et anthropologiques de l'œuvre romanesque de Michel Houellebecq
Apports de la littérature à l'éthique : des fonctions de la communication à la théorie des mondes possibles
AUX MARGES DE LA LITTÉRATURE
Ethique de la monstration scénique ou les " monstres " au théâtre
La religion chrétienne, prétexte à répression et source d 'imagination créatrice
Ces livres qu'on brûle ; autodafé du 10 mai 1933 ; drame en trois actes
La science-fiction face aux biotechnologies : cheminer vers l'éthique
DÉONTOLOGIES PROFESSIONNELLES
Les restrictions au droit d'écrire et de publier en droit suisse
Le critique, l'auteur, le public : sur la déontologie du journalisme littéraire
La responsabilité de l'éditeur
Le journalisme aime la morale, la littérature préfère l'ironie