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« Mon père était linguiste, ma mère physiologiste, voici dans quelle famille de travailleurs scientifiques, comme on disait alors, je vins au monde » en 1947 à Leningrad. Dès sa petite enfance la création fut pour Natalia le moyen « de surmonter l'insurmontable ». Elle le fit, comme elle le pouvait et autant qu'on le lui permettait, par le dessin et par la poésie.
À 14 ans un professeur de littérature lui révèle sa vocation d'écrivain.
Natalia publie sa poésie et ses nouvelles dans des revues en samizdat. En 1979 Tatiana Goritcheva lui propose de participer à un almanach « des femmes pour les femmes » : Maria. Cet almanach, d'un féminisme délibérément chrétien, connaît immédiatement un grand succès. L'année suivante, on leur donne le choix entre la prison ou l'exil. Natalia quitte la Russie pour l'Autriche. Une nouvelle carrière s'ouvre à elle : spécialisée depuis quelques années dans l'étude des contes de fée et en particulier du personnage de Baba Yaga, elle entre en 1992 à l'université de Salzbourg, écrit vers, nouvelles et romans, publie de nombreux articles et, revenue à la peinture, présente au public ses oeuvres dans des expositions.