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C'est confronté au monde littéraire de son temps que C. F. Ramuz trouve sa pleine mesure, Passons donc le Jura, jusqu'à Paris, la ville qui l'a révélé à lui-même. En 1904, il entre en passager clandestin dans la vie littéraire de la capitale. Bousculant le "bon français" , ce fétiche national, il conquiert un style. Le voilà accusé de "mal écrire" , désigné comme étranger dans sa propre langue. La presse française l'a longtemps soupçonné de créer par effraction : c'est qu'elle idéalise ou craint ses marges géographiques.
Ramuz est ainsi demeuré en garde à vue à l'entrée du panthéon littéraire de l'Hexagone : "Nul n'entre ici s'il n'est... " Un durable malentendu ?