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"Voyons l'endroit. Le contre-réservoir de Grosbois créé en 1830 pour alimenter en eau le canal de Bourgogne offre tout ce qu'on peut attendre d'un lac. Cette année le soleil est très présent sur l'ensemble du pays et appuie encore de tout son poids sur le dos des baigneurs." C'est depuis le milieu d'un lac artificiel près de Dijon, durant le temps que prendra sa noyade et avec le souffle que lui laisse la dure entreprise de se maintenir en vie, que le narrateur élève, au prix d'efforts de plus en plus pénibles à produire, son chant d'adieu.
Une oraison fragmentée, épique, drôle, qui le présente comme l'unique occupant d'un édifice s'affaissant jour après jour.