Tandis que " la France s'ennuie ", au printemps 1968, selon les mots fameux d'un éditorialiste de l'époque, Julien Madelaine, jeune médecin de province, végète à Bon-Air. Quand Paris s'embrase, il part au volant de sa voiture pour une escapade à la capitale durant laquelle il croisera Peter et la jeune O., aura cherché Simone et Hirohama, et une part douloureuse de son passé. Il devra finalement réintégrer sa maison de repos, contre son gré, mais transformé. Dans l'intervalle, il aura traversé un moment intense de l'histoire, en observateur curieux et distant tout comme l'auteur d'Aï (l'amour) et de Temps variable, qui dans un style rapide file sur cette trame les différentes révolutions où futur, présent et passé s'entrecroisent. " Deuxième roman d'un auteur que l'on avait déjà remarqué pour Aï (l'amour), Impressions japonaises, il s'impose par sa maturité et cette impression indéfinissable que faute de mieux on appelle l'évidence ou la grâce. " Daniel Martin, La Montagne. " Sublimation du désœuvrement, de l'hésitation, de l'improbable quête de soi, ce premier roman, à l'écriture longue et souple, sensuelle, extrêmement séduisante, fouaille l'esprit, dérange et enivre tout à la fois. " Marine Laval, Télérama.